Fabio Scetti, Italien et passionné de linguistique, a étudié les langues étrangères appliquées (LEA) à Sorbonne Université.

Aujourd’hui chercheur au Centre de recherches interdisciplinaires en études montréalaises à l’Université McGill, il enseigne également la linguistique à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

Dans cet entretien, il revient avec nous sur son parcours à Sorbonne Université et partage ses impressions sur la vie parisienne.

« Cette expérience a tout changé : elle m’a ouvert au monde et aux langues, faisant de Paris ma « ville satellite » depuis laquelle j’ai pu vivre et voyager ! »

Qu’est-ce qui vous a motivé à choisir Sorbonne Université et la France pour faire vos études ?

J’ai effectué une mobilité d’échange Erasmus+ de Milan à Paris en 2004, et j’ai ensuite décidé d’y retourner en 2006 pour poursuivre mes études à Sorbonne Université. J’étais attiré par l’opportunité d’étudier en français et d’obtenir un diplôme international de cette institution. Cette expérience a tout changé : elle m’a ouvert au monde et aux langues, faisant de Paris ma « ville satellite » depuis laquelle j’ai pu vivre et voyager au Portugal, en Espagne, en Pologne, en Angleterre et au Canada.

Quel souvenir ou expérience marquante gardez-vous de Sorbonne Université ?

Je me souviens parfaitement de la gestionnaire de la Scolarité du département LEA lors de mon inscription en 2006 pour mon master à Sorbonne Université. Ce jour-là, malgré sa lourde charge de travail, elle a tenu à me recevoir immédiatement. Elle a pris le temps de m’accompagner dans toutes mes démarches et de discuter avec moi, répondant patiemment à chacune de mes questions. Par la suite, je repassais la voir de temps en temps, toujours touché par sa bienveillance et sa disponibilité.

Quelles ont été vos premières impressions à votre arrivée en France ?

J’adorais me balader seul dans Paris. À chaque coin de rue, je me sentais le maître du monde, avec la ville entière « dans ma poche ».

Quelle habitude ou particularité « française » avez-vous adoptée ?

Je ne peux plus m’empêcher d’utiliser le mot « pardon » chaque fois que je dois me frayer un chemin parmi les gens. Même à Milan, ça m’arrive, et les regards que ça provoque sont souvent très amusants !

Que diriez-vous à d’anciens étudiants pour les inviter à rejoindre le réseau Alumni ?

Je leur dirais simplement de venir au moins une fois. Dès la première rencontre, les souvenirs de Sorbonne Université reviennent naturellement. J’ai par exemple participé à un événement du Club Alumni Québec à Montréal, où l’ambiance était très agréable et les participants vraiment sympathiques. Nous avons pu échanger nos histoires autour d’un bon verre de vin et de quelques amuse-bouches, dans un moment à la fois convivial et enrichissant.

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